mercredi 24 juillet 2013

Lexique Modélisme

  • Aisance : Valeur a donné à la base pour réaliser un vêtement plus souple ou plus large.

  • Biais : sens de tissu formant un angle de 45° par rapport au droit fil.

  • Biaiser : incliné.

  • Bolduc : Ruban de biais utilisé pour indiquer les lignes d’aplomb sur le mannequin (milieu devant, taille, hanches, etc.)

  • Bordé : ruban de biais monté à cheval sur un bord d’un vêtement.

  • Couturage ou valeur de couture : valeur ajoutée au patronage parallèlement aux bords permettant de coudre les pièces.

  • Cran : démarquage utilisé pour faciliter l’opération de montage placé perpendiculairement au bord du patronage.

  • Croisure : valeur ajoutée pour réaliser une bande de boutonnage.

  • Droit Fil (D.F) : sens de tissu parallèlement à la lisière.

  • Ecart : Valeur ajoutée soit par découpage ; soit par pivotement, soit en travaillant par transparence.

  • Elargissement : aisance à ajouter suivant le volume des vêtements.

  • Enforme : Finition intérieure ; c’est l’empreinte exacte du bord du patronage.

  • Equidistance : Deux courbes sont équidistantes lorsqu’elles sont séparées de la même distance sur la totalité de leurs longueurs.

  • Galbe : ligne courbée.

  • Galber : Dessiner une ligne en la courbant.

  • Milieu DF : Le milieu du vêtement sera parallèle à la lisière.

  • Milieu DF au pli : S’inscrit sur une pièce de patronage réalisée par moitié, sans couture au milieu . on placera le milieu de la pièce sur la pliure DF du tissu.
  • Point d’accord : Trait utile pour le montage, à indiquer perpendiculairement au bord du patron.

  • Parallèle : 2 lignes parallèles sont des droites qui ne se rencontrent jamais.

  • Perpendiculaire : 2 droites formant un angle droit (90°), à leur intersection.

  • Relever : Reproduire sur une autre feuille de papier, à l’aide d’un poinçon, la pièce désirée suivant ses contours exacts.

  • Soutenir : Excédent d’une pièce par rapport à une autre, devant être cousues ensemble, sans fronces.

  • Symétrique : Position de 2 parties identiques, disposées de même façon par rapport à un axe.
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Corsage de Base Junior Fille

1 - Mesures Nécessaires : (Taille 146 )
Voir Tableau des Mesures Juniors pour filles)

  • Tour de poitrine Tp =72 cm
  • Tour de Taille Tt = 62 cm
  • Tour de bassin Tb = 78 cm
  • Longueur Taille Dos Ltdos = 35.5 cm
  • Longueur Taille Devant Ltdev = 31.5 cm
  • Carrure Dos Cdos = 29 cm
  • Carrure Devant Cdev = 28 cm
  • Longueur d’Epaule Lep = 11.3 cm
  • Hauteur de bassin Hb = 18 cm
  • Ecarte de poitrine Ep= 16.5 cm
  • Longueur de bras Lb= 51 cm
  • Tour de poignet = 15 cm


2 - Calculs :
  • (1/4 Tp + Aisance) – 1 cm = (72/4 + 1.5 cm) - 1 = 18.5 cm
  • (1/4 Tp + Aisance) + 1 cm = (72/4 + 1.5 cm) + 1 = 20.5 cm
  • (1/4 Tb + Aisance) – 1 cm = (78/4 + 1 cm) – 1 = 19.5 cm
  • (1/4 Tb + Aisance) + 1 cm = (78/4 + 1 cm) + 1 = 21.5 cm
  • 1/5 Cdos + 0.5 cm = 29/5 + 0.5 cm = 6.3 cm
  • 1/4(Ltdos + Ltdev) + 1 cm = 1/4(35.5 + 31.5) + 1 = 17.75 cm
3 - Tracé du Dos :
  • Tracer une ligne horizontal XZ, c'est la Ligne de bassin
  • De point X élever une ligne perpendiculaire
  • XB = Hauteur de bassin = 18 cm, c'est la Ligne de taille
  • BE = Ltdos = 35.5 cm, c'est le milieu dos
  • BA = Ltdev = 31.5 cm
  • BC = BA/2 = 31.5/2 = 15.75 cm, c'est la Ligne de poitrine
  • CD = CA/2 = 15.75/2 = 7.9 cm, c'est la Ligne de carrure
  • De point E en perpendiculaire porter :
  • EF = 1/5 Cdos + 0.5 cm = 6.3 cm
  • De point F en perpendiculaire porter :
    FG = EF/3 - 0.25 = 6.3/3 - 0.5 = 1.6 cm
  • Dessiner l’encolure dos EG en gardant une platitude en E
  • DH = Carrure dos/2 + 1 cm =29/2 + 1 = 15.5 cm
  • A partir de H tracer une perpendiculaire :
    HH’ = EF’ + 3.5 cm = 11.8+3.5 = 15.3 cm
  • H’I = 2.5 cm en perpendiculaire
  • Joindre G à I c'est la ligne d’épaule dos
  • CJ = (1/4 Tp + aisance) – 1 cm = 18.5 cm
  • XK = (1/4 Tp + aisance) – 1 cm = 19.5 cm
  • Joindre JK par une ligne droite – point B – intersection avec la ligne de taille
4 - Tracé du Devant :
  • Tracer une ligne horizontale XZ c'est la Ligne de bassin
  • Tracer une ligne perpendiculaire au point Z, c'est le milieu devant
  • ZB = Hauteur de bassin = 18 cm
  • BA = Longueur taille dev = 31.5 cm
  • BC = BA/2 = 31.5/2 = 15.75 cm
  • CD = CA/2 = 15.75/2 = 7.9 cm
  • Tracer lignes perpendiculaire au point:
    B c'est la Ligne de taille
    C c'est la Ligne de poitrine
    D c'est la Ligne de carrure
    A c'est la Ligne d'encolure
    AL = 1/5 Cdos + 0.5 cm = 6.3 cm
    LM = AL + 1 cm= 7.3 cm
  • Tracer l'encolure devant en gardant une platitude en A
  • DQ = 1/2 Carrure devant (pince fermée)
  • CR = (1/4 Tp + Aisance) + 1 cm = 20.5 cm
  • ZS = (1/4 Tb + Aisance) + 1 cm = 21.5 cm
  • Joindre SR par une ligne droite, le Point B" est l'intersection avec la ligne de taille.
4 - Traçage des pinces :

Pinces des côtés
  • Valeur = (BB’+ B"B) – (1/2Tt + aisance + les valeurs des pinces)
    = (19.5 cm + 21.5 cm) – (32 + 1 cm + 6 cm) = 2 cm
  • Donc on donne B’T = 1 cm pour le Dos et B"T’ = 1 cm pour le devant
  • Dessiner les lignes de côté TJ et T’R en ligne droite
  • Prolonger ces lignes vers l’emmanchure et porter la hauteur de dessous de bras.
  • Calcule de la Hauteur de dessous de bras :
    TJ’ = T’R’ = (Ltdos + Ltdev)/4 + a (augmentation variable)
    Taille 140 – 146 : a = 1 cm
    Taille 152 – 158 : a = 1.5 cm
    Taille 164 - 170 : a = 2 cm
    TJ’ = T’R’ = (35.5 + 31.5)/4 + 1 cm = 17.75 cm
Pince d’Omoplate Devant
  • LL’ = 1/4 LM, du point L’ tracer une ligne horizontale
  • MN = Largeur d’épaule = 11.3 cm
  • MO = 1/10 (1/2Tp) + 0.2 cm = 3.6 + 0.2 = 4.1 cm, c'est le 2ème bord de pince
  • CP = 1/2 Ecart de poitrine = 16.5/2 = 8.2 cm :
  • Tracer le pince OPO’ ; OP = O’P
  • Ouvrir la pince et déplacer d’épaule en gardant le même angle 1
  • MON’ = Longueur d’épaule pince fermée
Pince Milieu devant
  • Valeur : 2.5 cm pour les tailles 140 à 152, et 3 cm pour les tailles 158 à 170
  • BP’ = CP ; Joindre PP’ et prolonger sur 8 cm vers le bas
  • P’W = 14 cm, De part et d’autre de P’ porter la valeur de pince 2,5 cm et dessiner la pince.
Pince de cambrure dos
  • BU = 1 cm, Joindre en lignes droites EUX
Pince Milieu Dos
  • Valeur : 2.5 cm pour les tailles 140 à 152, et 3 cm pour les tailles 158 à 170
  • Le milieu de la pince V = UT/2
  • Porter de part et d’autre de V, la valeur de pince dos = 2.5 cm
  • De point V descendre une perpendiculaire sur 10 cm point V’
  • GL = Lep/2 = 11.3/2 = 5.65 cm
  • Joindre le premier bord de la pince avec le point L. Dessiner la pince dos en mourant sur la ligne de poitrine.
Pince d’omoplate Dos
  • A partir de I porter IL’ = Lep/2 = 5.65 cm
  • On trouvera ainsi la valeur de pince d’omoplate.
  • Profondeur de pince = 6 cm
  • Dessiner cette pince, puis la fermer et retracer la ligne d’épaule dos
Dessiner l’emmanchure dos IHJ’ en conservant une platitude en J.
Dessiner l’emmanchure devant N’OR’ en conservant une platitude en R’.
Dessiner le galbe des hanches sur la ligne de côté en joignant TK et T’S en courbe en conservant un angle droit en K et en S.
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Corsage de Base Enfant

1 - Mesures Nécessaires : (Taille 116 / 6 ans )
(Voir Tableau des mesures enfants)

  • Tour de Poitrine Tp = 60 cm
  • Tour de Taille Tt = 57 cm
  • Longueur Taille Dos Ltdos = 27.5 cm
  • Longueur Taille Devant Ltdev = 24.8 cm
  • Carrure Dos Cdos =25 cm
  • Carrure Devant Cdev = 24 cm
  • Longueur d’Epaule Lep = 9.1 cm
2 - Calculs :
  • 1/4 Tp + Aisance (variable) = 60/4 + 2 cm = 17 cm
  • 1/5 Cdos = 25/5 + 0.25 cm = 5.25 cm
  • 1/4(Ltdos + Ltdev) – 1.5 cm = 1/4(27.5 + 24.8) – 1.5 = 13.1– 1.5 = 11.6 cm
3 - Etapes à suivre :

On trace le devant et le dos simultanément.
  • Tracer une ligne verticale.
  • AB = Ltdos = 27.5 cm AB est le milieu dos et devant
  • AC = Ltdev – 1 cm = 24.8 – 1 cm = 23.8 cm
  • A partire de A et en perpendiculaire de AB, porter :
    AD = 1/4Tp + 2 cm = 17 cm ; AD est la ligne de taille
  • AF = 1/4(Ltdos + Ltdev) – 1.5 cm = 11.6 cm
  • AF = DE Joindre E à F, EF est la ligne de poitrine
  • FG = FC/2

    De points B, C et G tracer des lignes perpendiculaires
  • BH = 1/5Cdos + 0.25 cm = 5.25 cm
  • CJ = BH
  • HI = 1/4BH = 5.25/4 = 1.3 cm
  • JK = 1/3IJ
    De point K tracer une ligne perpendiculaire à IJ et porter :
  • IL = Lep = 9.1 cm en partant de I
  • IL est la ligne d’épaule dos

    Dessiner l’encolure dos IB en gardant une platitude sur la ligne dos.
  • II’ = 0.5 cm ; Tracer la ligne d’épaule devant à partir I’ en parallèle à IL.
  • I’L’ = IL (Longueur d’épaule dos = Longueur d’épaule devant)
    Dessiner l’encolure devant I’C
  • De G, en perpendiculaire à AB, porter :
  • GM = 1/2Cdos + 0.5 cm = 1/2 x 25+ 1 cm = 13.5 cm, c'est la ligne de carrure dos
  • CN = 1/2Cdev + 0.5 cm = 1/2 x 24 + 1 cm = 13 cm, c'est la ligne de carrure devant
    Dessiner l’emmanchure dos LME et l’emmanchure devant L’NE en gardant une platitude sur la ligne de poitrine

    Pour la base enfant on peut avoir un centrage dans la couture côté et le dos.
  • DD’ = 0.75 cm
  • Tracer D’E, c'est la ligne de côté
  • Prolonger le milieu devant AA’ = 1 cm
  • A’C = Ltdev
  • Dessiner la ligne de taille devant en gardant une platitude en A’
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Jupe enfant à pli creux



Croquet :


 Description de modèle :


Jupe forme trapèze
Devant avec empiècement et pli creux .
Dos avec deux pinces et fermeture à glissière au milieu dos.
Ceinture plate, fermée par bouton.

Fiche vêtement :

La jupe contient:
1. Devant x 1
2. Empiècement devant x 1
3. Dos x 2
4. Ceinture x 1, thermo x 1

Interprétation des pièces :


Relever la base de la jupe junior fille – devant et dos.
Des modifications seront ensuite apportées à cette base pour obtenir finalement un nouveau tracé du modèle de la jupe afin que celui-ci corresponde à la forme montrée par le croquet.

Dos :

Reste sans grand changement sauf la valeur de l’évasement que l’on donne au bas de la jupe.
Elle peut être également variable suivant la mode et le goût
Dans notre cas 4 cm (base de la jupe est avec évasement de 2 cm).


Devant :
  • Positionner l’empiècement de devant dans la forme présentée.
  • Relever et détacher l’empiècement devant
    (contour A – 4 – 2 – 3 - F).
  • Fermer la pince du devant en mettant la ligne (1 – 2) sur la ligne (1’ – 2),
    ce qui aura pour effet de la mettre en forme.
  • L’empiècement devant ne comporte pas de couture en son milieu.
    Contour de l’empiècement ( A – 4 – 2 – 3’- F’).

  • Valeur de pli creux = 10 cm. (4 – 5) = (B – 6) = 10 cm.
    Ligne (5 – 6) est la moitié de pli creux.
  • B – B’ = 1 à 2 cm. Pour que la ligne de pliage ne s’ouvre pas
    La nouvelle ligne de pliage est ( 4 – C – B’).

  • Valeur de l’évasement au bas de jupe est la même que dans le dos : 4 cm.



Ceinture :

Mesurer tour de taille du dos et du devant.
Longueur de la ceinture = L.taille + 5 cm ; Largeur = 6 cm.




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Jupe droite de Base -JUNIOR-

1 - Mesures Nécessaires : (Taille 146)
(Voir Tableau des Mesures Juniors pour filles)>

Tour de taille (Tt) = 62 cm ;
Tour de bassin (Tb) = 78 cm ;
Hauteur de bassin (Hb) = 18 cm ;
Hauteur taille au genou (Htg) = 49 cm ;


2 - Calculs :

Devant :
(Tb / 4 + 1 cm) + 1 cm = 78/4 + 1 cm + 1 cm = 21.5 cm ;
(Tt / 4 + 2.5 cm) + 1 cm = 62/4 + 2.5 cm + 1 cm = 19 cm;

Dos :
(Tb / 4 + 1 cm)- 1 cm = 78/4 + 1 cm - 1 cm = 19.5 cm;
(Tt / 4 + 2.5 cm) - 1 cm = 62/4 + 2.5 cm - 1 cm = 17 cm;

3 - Etapes à suivre :


Devant :
A – B = Longueur total = Htb = 49 cm - Ligne de milieu devant
A – C = Hb = 18 cm - Ligne de bassin- ligne perpendiculaire à AB
C – D = (Tb/4 + 1 cm) + 1 cm =21.5 cm – Largeur de devant

B – G = C – D – Ligne de bas
A – E = (Tt/4 + 2.5 cm) + 1 cm = 19 cm – Ligne de taille
E – F = 1 cm- Tracer la ligne de taille (F – A) en courbe en gardant une platitude sur le milieu devant et dos.

G – G’ = 2 cm, G’ – G’’ = 0.5 cm
Tracer la ligne de bas de jupe (G’’ – B)
Ligne de côté (G’’ – D) en ligne droite.

Joindre pointe D et pointe F par une droite. A la ½ de (D- F), ressortir de 0.5 cm et retracer la courbe des hanches.

Dos :
H - I = Longueur total = Htb = 49 cm - Ligne de milieu dos
A – C = Hb = 18 cm - Ligne de bassin- ligne perpendiculaire à HI
J - K = (Tb/4 + 1 cm) - 1 cm =19.5 cm – Largeur de dos

I - N = J - K – Ligne de bas
A – E = (Tt/4 + 2.5 cm) - 1 cm = 17 cm – Ligne de taille
L - M = 1 cm- Tracer la ligne de taille (H - M) en courbe en gardant une platitude sur le milieu devant et dos.

N – N’ = 2 cm, N’ – N’’ = 0.5 cm
Tracer la ligne de bas de jupe (N’’ - I)
Ligne de côté (N’’ - K) en ligne droite.

Joindre pointe K et pointe M par une droite. A la ½ de (K - M),
ressortir de 0.5 cm et retracer la courbe des hanches.

4 - Tracé des pinces :

Pour trouver la valeur des pinces, mesurer distances AF et HM:

Valeur des pinces = (AF + HM) – (1/2 tour de taille + 1 cm d’aisance)
= (19.5 cm + 17.5 cm) – (62/2 + 1 cm)
= 37 cm – 32 cm = 5 cm

Pince dos = pince devant = Valeur de pince / 2 = 2.5 cm

Dos :
Le milieu de pince se trouve à la moitié de HM – point O.
Par point O tracer une ligne parallèle au milieu dos.
Tracer la valeur de pince (2.5 cm) de part et d’autre de O.
Longueur de pince = 9 cm.

Devant :
Le milieu de pince se trouve à la moitié de AF – point P.
Par point P tracer une ligne parallèle au milieu devant.
Tracer la valeur de pince (2.5 cm) de part et d’autre de P.
Longueur de pince = 7 cm.
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TABLEAU DES MESURES JUNIORS FILLES

Remarque : Le tableau des mesures proposé est un exemple à cause de la multitude des tableaux utilises dans les différents pays et méthodes de patronages.
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TABLEAU DES MESURES ENFANTS

Remarque : Le tableau des mesures proposé est un exemple à cause de la multitude des tableaux utilises dans les différents pays et méthodes de patronages.
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Jupe droite de Base -BABY-

1 - Introduction :

On a une variété des modèles jupes enfants. La plus parts des jupes sont évasées, avec des plis plats, creux ou ronds, pour avoir une liberté dans les mouvements.


La ceinture peut être tout élastiquée ou élastiquée au dos, au côtés.
Les poches sont les éléments adorables des enfants – poches plaquées dans différentes formes, poches biais, poches kangourous.

On utilise des applications, broderies, croquets, bandes, dentelle.

2 - Mesures Nécessaires : (Taille 110/ 5 ans )
Voir Tableau des Mesures Enfants

Tour de taille Tt = 56 cm
Tour de bassin Tb = 64 cm
Hauteur de bassin Hb = 12 cm
Hauteur taille au genou Htg = 37 cm

3 - Calculs :

Tb /4 + 1 cm (Aisance) = 64/4 + 1 cm = 19 cm
Tt /4 + 1 cm (Aisance) = 56/4 + 1 cm = 15 cm

4 - Etapes à suivre :

Devant et dos sont égaux.

AB = Longueur total = Htg = 37 cm c'est la Ligne de milieu dos et devant
AC = Hb = 12 cm - Ligne de bassin- ligne perpendiculaire à AB
CD = Tb /4 + 1 cm = 19 cm c'est la Largeur de dos et devant

BG = CD – Ligne de bas
AE = Tt /4 + 1 cm = 15 cm – Ligne de taille
EF = 1 cm, Tracer la ligne de taille FA en courbe en gardant une platitude sur le milieu devant et dos.

GG’ = 2 cm, G’G" = 0.5 cm
Tracer la ligne de bas de jupe G"B
Ligne de côté G"D en ligne droite.

Joindre le point D et le point F par une droite. Au milieu de DF,
ressortir de 0.5 cm et retracer la courbe des hanches.

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Corsage de Base Maille pour Femme

A - CONSTRUCTION DU CADRE

  • XY = Axe des Milieux Devant et Dos.
  • AB = Hauteur Hanches.
  • BE = Longueur Taille Devant.
  • BF = Longueur Taille Dos + 1 cm.
  • CE = 1/2 BE : Ligne de Poitrine.
  • DE = 1/2 CE : Ligne de Carrure.
De tous ces points tracer des perpendiculaires à la ligne (XY)
Porter sur ces perpendiculaires les valeurs suivantes :
  • AA1 = 1/4 Tour de Hanches.
  • CC1 = 1/4 Tour de Poitrine.
  • DD1 = 1/2 Carrure Devant.
  • DD1 = 1/2 Carrure Dos.
B - TRACE DE L’ENCOLURE

Encolure Devant :
  • EG = 1/3 de la demi encolure + on 1/5 ème
  • EG perpendiculaire à XY.
  • GH = 1/3 de la demi encolure.
  • GH = perpendiculaire à EG.
Tracer l’encolure devant en courbe profonde depuis H jusqu’à E, en respectant une platitude de 1,5 cm à partir du milieu.

Encolure Dos :
  • FI perpendiculaire à XY.
  • FI = GE
Tracer l’encolure dos en courbe en partant de H jusqu’à F, en respectant une platitude de 3 cm Environ à partir du milieu.

C - TRACE DE L’EPAULE
  • GJ = 1/3 de G H
  • Tracer une perpendiculaire à partir de J sur environ 20 cm
  • Puis en partant de H abaisser une droite HK, telle que HK = longueur d’épaule.
D - TRACE DE LA LIGNE CÔTE
  • BB1 = 1/4 Tour de Taille + 4cm
    Les 4cm représentent la valeur des pinces taille
  • Joindre A1B1 en courbe à l’aide du perroquet.
  • Calcul de la hauteur de dessous de bras :
    B1C2 = (Longueur taille augmentée +Longueur taille devant)/4 + 2,5cm
  • Tracer B1C2 en ligne droite et passant par C1.
E - TRACE DES EMMANCHURES

Emmanchure Devant:
- Joindre C2D1K en respectant une platitude de 1,5cm à partir de C2
Emmanchure Dos:
- Joindre C2D2K en respectant une platitude de 1cm à partir de C2

Relever séparément le devant et le dos.
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Corsage de Base pour Femme

A - Mesures Nécessaires : (Taille 38)

  • 1/2 Tour de poitrine = Tp = 43 cm
  • 1/2 Tour de taille = Tt = 33 cm
  • Longueur taille dos = 40 cm
  • Longueur taille devant =37 cm
  • 1/2 écarts poitrine =9,5 cm
  • 1/2 carrure dos = 17,25 cm
  • Longueur d’épaule = 12,5 cm

B - Construction du cadre :

  • AT = 40 cm = longueur taille dos, c'est la ligne du milieu dos DF
  • AP = hauteur poitrine = 1/2 longueur taille dos + 1 cm = 20 + 1 = 21 cm
  • AA1 = 1/2 carrure dos + 0,5 = 17,75 + 0,5 = 18,5 cm
  • A1A’1 = 1/20Tp – 1,5 = 0,65 cm
  • P1P3 = 1/4Tp + 0,5 = 10,75 + 0,5 = 11,2 cm
  • P1P4 = 1/2P1 P3 = 5,6 cm
  • P3P2 = 4 x 1/10Tp + 1 = 17,2 + 1 = 18,2 cm
  • Aa = 1/10Tp + 2,5 = 6,8 cm
  • aa1 = 1/20Tp
  • A’P = AP + A A’ = 21 + 2,43 = 23,45 cm
  • P2A2 = A’P + 1 = 23,45 + 1 = 24,45 cm c'est la ligne de Milieu devant DF
C - Tracé du contour :

1 . Tracé du Dos
• Tracer l’encolure dos en passant par 1,5 cm sur la bissectrice de « a » et sur une platitude de 3 cm a partir de A.

• Taille dos : Tour de taille dos = 1/2 Tour de taille dos – 0,75 = 15,75 cm

Dimensionner le corsage sur la taille dos :
TT1 = Tour de taille dos + la pince dos + 0,5 = 15,75 + 3 + 0,5 = 19,25 cm
L'aisance pince dos = 3 cm
Tt = 1/10 Tour de taille + 2,5 cm = 9,1 cm
tO = le milieu de la pince dos,
tT’ = tT"= 1,5 cm.

• Tracer la ligne d’épaule :

a1p = 1/2 a1a2 = 7 cm c'est Le milieu de la pince d’omoplate,
ou : a1a2 = longueur d’épaule + 1,5 + 0,5 = 14 cm
tracer la ligne d’épaule : a1A’1 a2
• Tracer la pince d’omoplate :

mesurer la profondeur de la pince : pp1 = pp2= 0,5 cm.
Joindre O p1 et monter de 0,3 cm.
la longueur de la pince d’omoplate : p’1 O’ = 7 cm.
• Tracer l’emmanchure dos : A’1 G = 1/2 A’1 p1 = 10,25 cm

Joindre arrondie a2 G ; mesurer G G1 = 3 cm.
P1i = 2,8 cm Sur la bissectrice de P1
Tracer l’emmanchure dos : a2 G G1 i P avec une platitude de 1,5 cm En P4 .
  • 1er Pince Devant
    • Valeur : 2cm
    • Profondeur : 9cm
    • Placement : 9,5cm à partir de point D
  • 2ème Pince Devant
    • Valeur : 2cm
    • Profondeur : 9cm
    • Placement : sur mi-distance entre l’extrémité de galbe de côté et le 2ème bord de la première pince.
  • Pince Milieu Dos
    • Valeur : 1cm
    • Profondeur : 22cm
    • Placement : sur la ligne milieu Dos
  • 2ème Pince Dos
    • Valeur : 3cm
    • Profondeur : 12 à 15cm
    • Placement : Sur mi-distance entre l’extrémité de galbe de côté et le 2ème bord de la Pince Milieu Dos.
Remarque :

Corriger la continuité de la ligne de Taille et tracer la tête de chaque pince à l’aide d’une roulette avec les pinces fermées.
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Jupe aux Panneaux

1 - Croquet :


 

2 - Mesures Nécessaires : (Taille 38)

½ Tour de taille : 33,5cm
½ Tour des hanches : 46cm
Hauteur hanches : 22cm
Longueur jupe : 65cm

3 - Construction :

- Choisir le nombre des panneaux désirés (dans notre exemple 8 panneaux)
- Adopter une valeur pour le bas de la jupe (2,25 m)
- Pour calculer la largeur de panneau sur la ligne de taille : diviser le Tour de taille par le nombre des panneaux
A1A2 = 33,5 ÷ 4 =8,37 cm
- Pour calculer la largeur du Bas : diviser le Tour de Bas Par le nombre des panneaux
B1B2 = 225 ÷ 8 = 28,12 cm
- Tracer une ligne AB égale à la longueur de la jupe
AB = 65 cm
En perpendiculaire, porter A1A2 et B1B2 tel que AA1 = AA2 et BB1 = BB2

4 - Valeurs de coutures :

Ajouter les valeurs d'assemblage:
- 1 cm pour la Ligne de Taille et les bords de chaque panneau
- 3 cm pour le Bas
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Jupe Droite de Base


1 - Croquet :

2 - Mesures Nécessaires : (Taille 38)

1/2 Tour de taille : 33,5cm
1/2 Tour des hanches : 46cm
Hauteur hanches : 22cm
Longueur jupe : 65cm

3 - Lignes Principales :




  • Tracer le Bas de la Jupe AB = 1/2 tour des Hanche + 1,5 cm d’aisance
    AB = 46 + 1,5 = 47,5cm
  • A partir de A et B, Tracer deux lignes perpendiculaires AC et BD telles que
    AC = BD = Longueur Jupe
    AC = BD = 65cm
  • Marquer les deux points H et k tels que CH = DK = Hauteur Hanches
    CH = DK = 22cm
  • Marquer le Point E sur AB tel que BE = AB/2 + 1cm
    BE = 24,75cm
  • Marquer les Points F sur CD et G sur HK tel que DF = KG = BE
Attention :
  • EF : Ligne des côtés
  • AC : Ligne Milieu Dos
  • BD : Ligne Milieu Devant
4 - Lignes des Côtés :
  • CD – 1/2Tour de Taille = 14cm, valeur excédante qu’on doit enlever
  • Sur la ligne CD marquer les deux Points M et N tels que FM = FN = 3cm
  • En perpendiculaire, porter MM’ = NN’ = 1cm
  • Joindre M’G et N’G par deux légères courbes en gardant une platitude sur G
5 - Les Pinces :

Il nous reste 8cm d’excédent qu’on va résorber par des pinces.
4cm sur le Devant et 4cm sur le DOS
  • 1ère Pince Devant
    • Valeur : 2cm
    • Profondeur : 9cm
    • Placement : 9,5cm à partir de point D
  • 2ème Pince Devant
    • Valeur : 2cm
    • Profondeur : 9cm
    • Placement : sur mi-distance entre l’extrémité de galbe de côté et le 2ème bord de la première pince.
  • Pince Milieu Dos
    • Valeur : 1cm
    • Profondeur : 22cm
    • Placement : sur la ligne milieu Dos
  • 2ème Pince Dos
    • Valeur : 3cm
    • Profondeur : 12 à 15cm
    • Placement : Sur mi-distance entre l’extrémité de galbe de côté et le 2ème bord de la Pince Milieu Dos.
Remarque :

Corriger la continuité de la ligne de Taille et tracer la tête de chaque pince à l’aide d’une roulette avec les pinces fermées.
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samedi 20 juillet 2013

Simogramme (Exemple d'application)

Une entreprise de confection possède un atelier de mise en plis de pantalon. Le travail pour un pantalon, se décompose de la façon suivante :



Travail à effectuer

  1. Etablir le simogramme
  2. Déterminer la durée de la période
  3. Rechercher à l’aide de simogramme, s’il y a intérêt à utiliser plusieurs machines commandées
    par le même ouvrier pour presser plusieurs pantalons.

Solution

1 - Etablissement du Simogramme

Pour représenter les différentes opérations, on utilise les symboles suivants:

Le simogramme d'une seule machine:
Cliquer sur l'image pour agrandir
2 – La durée de la période.

A partir du simogramme, la durée de la période ou le Temps de pressage d’un pantalon est 135 dmh.
La production horaire avec une seule machine : 10000 ÷ 135 = 74 Pcs.

3 – Recherche s’il y a intérêt à utiliser plusieurs machines.

Le simogramme de deux machines:
Cliquer sur l'image pour agrandir


  •   Temps supplémentaire de 5 dmh pour permettre à l'ouvrier de ce déplacer entre les deux machines.
- La durée de la nouvelle période est 165 dmh c'est-à-dire que le 2ème pantalon s’exécute en 30 dmh seulement.
- La production horaire avec deux machines : (10000 ÷ 165) x 2 = 120 Pcs.
- Donc on a un gain de 120 – 74 = 46 Pcs par heure.
- On peut affirmer que l’on a intérêt à utiliser deux machines.
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Simogramme

Définition

Le Simogramme est la représentation graphique des événements simultanés ou successifs dans l'accomplissement d'un travail.
Elle s’agit d’une étude graphique de l'activité lors de travaux répétitifs, et elle permet de grouper des opérations, de multiplier ou de réorganiser des postes pour une meilleure utilisation des temps.

Objectif

- Chercher à minimiser les temps de fabrication et accroître la rentabilité d’un poste de travail, soit par combinaison, élimination ou amélioration de certaines opérations.
- Etudier la possibilité d’ajouter une ou plusieurs machines à un poste pour maximiser le nombre de machines servies par un seul exécutant.

Principe

  1. Décomposer le travail exécuter au poste étudié en éléments bien déterminés.
  2. Relever le temps d’exécution de chaque élément.
  3. Etablir le Simogramme.
  4. Déterminer la duré de la période.
  5. Chercher une meilleure combinaison (machines – ouvrières).

Définitions des Temps

- Temps Humain Tm :
Temps correspondant à un travail humain physique ou mental dépendant uniquement de l’action de l’opérateur.

- Temps Technologique Tt :
Temps de travail dont la durée dépend uniquement des conditions technologiques d‘exécution, la machine travaille sans intervention de l’opérateur.

- Temps Technico-Manuel Ttm :
Temps correspondant à des actions combinés de l’opérateur et de la machine.

- Temps Masqué Tz :
Temps d’un travail accompli pendant l’exécution d’un autre travail dont le temps est déjà pris en compte.

- Temps Résiduel Tr :
La différence entre le Temps Technologique Tt et le Temps masqué Tz.

- Temps d’Equilibrage Te :
Temps complémentaire destiné à réaliser la synchronisation de plusieurs cycles.

Symbolisation graphique des Temps

Pour représenter les différentes opérations, on utilise des symboles représentants les Temps Tm , Tt et Ttm .


- Ces symboles ne sont pas normalisés, ils sont ce pendant, d’utilisation courante.
- La longueur des symboles varie selon la valeur de Temps qu’il représente.
- Pour plus de précision, le simogramme est effectuer sur un papier millimétré.

Puisqu'un exemple vaut toujours mieux qu'un long discours, prenez le temps de lire et de comprendre cet Exemple d’application
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Coefficients Majorateurs

La validité du travail à l’allure 100, ne peut être considéré comme incontestable s’il n’est pas majoré par des coefficients appropriés pour faire face à certains impératifs :
  • Conditions posturales de l’ouvrière.
  • Conditions d’ambiance de travail.
  • Irrégularités extérieures au travail.
Il s’agit d’une humanisation des conditions de travail.

L’élaboration des Coefficients:

Chaque bureau des méthodes peut élaborer ses propres coefficients majorateurs en fonction des conditions de travail et des observations qui a pu faire pendant une période donnée, ce qui signifie que toute les entreprises ne s’alignent pas sur les mêmes coefficients majorateurs, le types des produits fabriqués, la qualité requise, les moyens mis en œuvre et l’ambiance de travail sont des facteurs parfois très différents d’une entreprise à l’autre.
Il existe des tableaux de coefficients dressés par le Bureau des Temps Elémentaires B.T.E ou le Centre d’Etude Technique de Industries d’Habillement C.E.T.I.H, très utilisés par les entreprises d’habillement.

1 - Conditions Posturales

Se sont des contraintes physiques qui exige le travail humain : fatigue occasionnée par la position plus ou moins pénible de l’ouvrière, monotonie des gestes répétitifs, efforts développés …
Ce coefficient permet à l’exécutant soit de reposer de temps en temps soit de ralentir son allure pendant son travail.

A - Exemple de calcul du Coefficient de Repos:

Supposons que l’atelier ou on travail tourne à l’allure moyen 100
Le temps prévisionnel de fabrication d’une pièce est 10 min
Temps effectif de travail est 8 h
Donc la production journalière prévisionnelle est 8 x 60 ÷ 10 = 48 pcs
La production réelle est de 46 pcs

On constate que les ouvrières n’ont pu tenir l’allure 100 pendant 8h.
On peut traduire ce besoin de repos en deux manières :

1 - Globalisation du Temps de Repos
On fait la différence entre le temps effectif de travail et le temps réellement produit
(8 x 60) – (46 x 10) = 20 min (repos sous forme de pause)

2 - Répartition du Temps de Repos sur toute la journée
Temps de fabrication réel d’une pièce est 480 ÷ 46 = 10,43 min
Donc

Pour définir un coefficient fiable, il faut mesurer ce coefficient pendant une période déterminée puis établir la moyenne.
L’importance du coefficient varie suivant les types de travaux.

B - Application du Coefficient de Repos:

Le coefficient de repos s’applique au Temps de Base (de Référence) T0,
le temps résultant s’appelle: Temps Théorique ou Temps Standard Th.
Formule : Th = T0 x Coef DP

2 - Conditions d’Ambiance

Se sont des conditions d’ambiance du milieu dans les quelles on travaille (chaleur, humidité, ….)
Le coefficient d’ambiance s’applique lorsque la fourchette de température et d’humidité est anormale

A - Exemple de calcul du Coefficient d’Ambiance :

La production journalière moyenne d’une ouvrière pendant le mois de Juillet est 884 Pcs
La production journalière moyenne de la même ouvrière pendant le mois de Septembre est 960 Pcs
Temps de présence journalier est 8 h
Temps de travail effectif est 7 h 40 min (20 min de pause)

Le temps de fabrication d’une pièce durant le mois de Septembre est 460 ÷ 960 = 0,47 min
Le temps de fabrication d’une pièce durant le mois de Juillet est 460 ÷ 884 = 0,52 min
Donc

Pour définir sérieusement un tel coefficient, il faut tenir compte de tout les facteurs d’ambiance durant plusieurs périodes de chaleur puis établir un allure moyen de coefficients relevés, le coefficient doit être tenu sur l’ensemble de l’atelier, il peut être plus élevé pour certains postes (repassage).
On utilise souvent le tableau des coefficients d’ambiance établit par le B.T.E
On mesure alors le degré de température et le degré d’humidité, respectivement, avec un thermomètre et un hygromètre, pour définir le coefficient d’ambiance. (Voir tableau ci-dessous).

B - Application du Coefficient d'Ambiance:

Dans le cas d’application du coefficient d’ambiance, le Temps Théorique de l’opération s’appelle le Temps théorique Anormale Th(A)
Formule : Th(A) = [(Th – T0) x Coef A] + T0

3 - Irrégularités Extérieures au Travail

Se sont des activités plus ou moins fréquentielles indirectement liés au travail :
changer l’aiguille, aménager un guide, …….

A - Exemple de calcul du Coefficient d’Irrégularité:

Soit l'opération « surpiquer poignet»
Temps unitaire sans irrégularités : T0 = 101 cmn
Temps unitaire avec irrégularités : Tirr = 113 cmn
Pour définir un coefficient fiable il faut tenir compte de tous les types d’irrégularités constatés pendant une période bien définie.
Ces irrégularités sont exprimés en coefficients puis en établit une moyenne. Ce coefficient d’irrégularité doit être chercher pour chaque poste : piquage, surfilage, repassage, ….

B - Application du Coefficient d'Irrégularité:

le Temps Théorique majoré par le coefficient d'irrégularité s'appelle Temps alloué Tp
le temps alloué est le Temps de référence à l’allure 100 majoré par les Coefficients majorateurs.
C’est le Temps attribué à un opérateur pour exécuter une tache.

Formule : Tp = [(Th(A) + (T0 x Coef I)] - T0
Dans les conditions d'ambiance normales Coef A = 1
Donc Th(A) = Th

Donc Tp = [(T0 x Coef DP)+ (T0 x Coef I)] - T0
C à d Tp = T0 x (Coef DP + Coef I – 1)
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Dépouillement des relevés (Avec jugement d’allure)

Le dépouillement nous permet de :
- Déterminer le temps moyen de travail T0moy d’un élément ou d’une opération.
- Déterminer l’allure moyenne de l’ouvrière qui a exécuté l’élément ou l’opération Amoy.

Méthodes :
- 1 La méthode arithmétique.
- 2 La méthode logarithmique.


- 1 La moyenne arithmétique

Le résultat de dépouillement est très précis mais le processus est long, cette méthode exige plusieurs opérations demandant par fois beaucoup de temps.
En utilisant cette méthode nous devons :
1 - Déterminer la moyenne arithmétique des temps relevés Tmoy 
2 - Calculer pour chaque relevé le temps de référence T0

  3 - Calculer la moyenne arithmétique des tempsT0moy.
4 - Déterminer l’allure moyenne de l’ouvrière Amoy



La méthode logarithmique


Il s’agit d’une analyse graphique des relevés, cette méthode est beaucoup plus rapide que la méthode classique (méthode arithmétique).

Etapes :
  1. Adapter à chaque cas l’échelle des temps, il suffit pour cela de multiplier ou de diviser les valeurs (temps et allures) par le même coefficient, ainsi 13 peut devenir 1,3 ou 130 ou 6,5.

  2. Porter pour chaque allure et temps relevé un petit trait vertical situé au point d’intersection de l’abscisse allure et de l’ordonné temps.

  3. Lorsqu’il existe plusieurs couples (JA ; T) identiques, on les représente par autant de traits répartis de chaque coté du point d’intersection.

  4. Tracer l’enveloppe des traits, pour des conditions de chronométrage idéales on obtiendra une forme elliptique allongée.

  5. Tracer l’axe de cette ellipse, il doit en principe séparer les points en deux parties égales tout en respectant l’inclinaison générale de l’ellipse.
    Pour un relevé parfait, l’axe de l’ellipse doit être parallèle à l’axe de référence.

  6. Tracer un trait dans la colonne « fréquences » autant de fois que celui-ci figure sur sa ligne correspondante.

  7. Choisir le temps le plus fréquent, c’est le Temps Moyen du travail.

  8. Tracer une droite en partant du temps choisi vers l’axe de l’ellipse, le point d’intersection donne en abscisse l’Allure Moyen de l’ouvrière et en ordonné le Temps Moyen du travail.

  9. Tracer une droite partant de l’Allure 100 dirigé vers l’axe de l’ellipse, le point d’intersection donne en abscisse l’Allure 100 et en ordonné le Temps à l’Allure 100 T0
Télécharger la Fiche De Dépouillement Logarithmique
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Dépouillement des relevés (Sans jugement d’allure)

On utilise le dépouillement pour obtenir la moyenne du temps d’une opération.

Remarque :
Les valeurs anormales sont des valeurs qui présentent des écarts très importants comparés à la majorité des autres valeurs.
Qu’il s’agit d’un dépouillement sans ou avec le jugement d’allure, avant de procéder aux différents calculs, il faut éliminer les valeurs anormales.


Méthodes :
Le temps moyen d’une opération est détermine par l’une des méthodes suivantes :
- 1 La moyenne arithmétique
- 2 La méthode des grandes fréquences
- 3 La méthode (moyenne) mechlin.

- 1 La moyenne arithmétique

C’est la méthode la plus simple et la plus exacte
Exemple:
Soit les relevés chronométriques suivants:
- Pour le 1er poste:
Donc:
Tmoy= 1115/10
Tmoy= 111,5 cmn

- 2 La méthode des grandes fréquences

Dans la série des temps relevés pour une opération, on choisie le temps qui se produit avec la plus grande fréquence.

Exemple:
Pour le 2ème poste dans le tableau précédent, les temps se produisent avec les fréquences suivantes:
Donc la valeur 120 cmn se produit avec la plus grande fréquence (5fois)
Donc:
Tmoy=120 cmn

- 3 La méthode (moyenne) mechlin

C’est une méthode très utilisée pour les travaux des grandes séries. Pour obtenir le temps le plus probable, on écrit par ordre croissant tous les nombres obtenus. On retient le temps correspondant au premier relevé du 2ème tiers.
Dans le cas d’inégalité, les tiers se divisent en partant de la droite.

Exemple:
A partir du même tableau ci-dessus, classez les relevés du 2ème poste par ordre croissant
Regroupez les relevés en trois tiers en partant de la droite :
Le temps moyen n'est que le premier relevé du 2ème tiers:
Donc:
Tmoy=1 
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Types de chronométrages

Selon le stade de travail (préparation, production ou contrôle) on peut définir plusieurs types de chronométrages :
  • Sans jugement d’allure :
    • Chronométrage de diagnostic
    • Chronométrage d’étude
  • Avec jugement d’allure :
    • Chronométrage de fixation de tache
    • Chronométrage de confirmation

Chronométrage de diagnostic

Définition :
Diagnostiquer c’est déterminer la nature d’une maladie.
Au niveau d’un poste de travail ou d’une chaine de production, on constate plusieurs types d’anomalies :
- Attente de travail. - Cumul des pièces (retard). - Malfaçon et qualité instable. - Non respect des délais de fabrication.

Objectif :
Localiser le ou les postes responsables du mauvais fonctionnement et identifier les facteurs qui déterminent les anomalies.

Méthodes :
2 à 3 relevés chronométriques pour chaque poste de travail sans jugement d’allure.

Exemple :


Le poste 1 produit chaque heure, 15 pièces de plus par rapport au poste 2, donc cumul de pièce pour ce dernier.
A la fin de la journée, nous aurons 136 pièces en attente sur le poste 2.
De même, le poste 3 est toujours en attente de travail car sa capacité de production horaire est supérieure à celle du poste 2 d’environ 20 pièces
La production perdue pour le poste 3 et les postes suivants en une journée est environ 177 pièces.
Donc il faut s’intéresser au poste 2 qui est à l’origine du mauvais fonctionnement du groupe.

Télécharger la fiche de chronométrage de diagnostic


Chronométrage d’étude

Objectif :
Après le chronométrage de diagnostic, approfondir l’analyse, pour découvrir les causes des anomalies et y porter remède.
Le chronométrage d’étude a pour but de :
- Déterminer un temps approximatif pour un élément ou groupe d’éléments de travail.
- Etudier la stabilisation du poste.

Méthodes :
10 à 15 relevés chronométriques par élément ou groupe d’éléments de travail sans jugement d’allure.

Exemple :
Pour étudier la stabilisation de l’opératrice, il faut calculer le taux d’aléas pour chaque élément de son travail :
Le taux d’aléas du 1er élément (Prendre) est inferieur à 50%, donc il est stable. le temps moyen d’exécution de cet élément est 19,7 cmn.
Les deux autres éléments ont un taux d’aléas qui dépasse 50%, donc les deux éléments ne sont pas stables.
Conclusion :
Il faut chercher les causes exactes de ces irrégularités et y trouver des solutions :
- Changement du mode opératoire.
- Formation de l’exécutant.
- Etc.…

Télécharger la fiche de chronométrage d'étude

Chronométrage de fixation de tache

Définition :
Le poste est stable, on utilise un chronométrage approfondit avec jugement d’allure pour profiter de cette stabilisation et déterminer les temps de référence ou T0.
Ces temps sont fiables on peut les exploiter.

Objectif :
Le chronométrage de fixation de tache est utilisé pour :
  • Calculer les capacités prévisionnelles de production.
  • Equilibrer le travail aux postes.
  • Calculer les salaires aux pièces.
  • Compléter le catalogue des temps.
  • Calculer les coûts de revient de fabrication.
Méthodes :
Minimum 30 relevés chronométriques avec jugement d’allure pour un élément ou groupe d’éléments d’un poste stabilisé.
Exploiter les résultats (temps relevés à l’allure de l’exécutant) pour les convertir en temps à l’allure 100 : temps référence ou T0.

Chronométrage de confirmation

Définition :
Il s’agit de contrôler le temps déterminé par le chronométrage de fixation de tache.
En général, c’est une comparaison de ces temps avec les temps passés réellement à la production.

Objectif :
Rectifier les temps alloués ou les confirmer.
La demande de confirmation peut être faite par:
  • Le chronométreur ou le chef d’atelier: grands écarts entre les réels et prévisionnels.
  • L’opératrice ou son chef : les temps leur paraissent très courts.
  • La direction : les temps lui paraissent très longs.
Méthodes :
  • Vérifier si les conditions de travail sont les mêmes.
  • Réaliser 20 à 30 relevés par élément de travail avec le jugement d’allure.
  • Faire le dépouillement des relevées (temps – allure) pour convertir ces temps en temps références T0.
  • Si les résultats sont proches, le temps prévu est juste.
  • Dans le cas contraire, on doit refaire le chronométrage de fixation de tache.

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Le Jugement d’allure

1 - Allure

Il suffit d’observer ce qui se passe dans un lieu de travail pour se rendre compte que les exécutants réalisent des mouvements semblables à des vitesses extrêmement différentes.

L’allure (du verbe aller) est la façon ou la manière plus ou moins rapide avec laquelle on effectue un mouvement ou un ensemble de mouvements.
En ce qui concerne le travail humain, la définition la plus courante est celle-ci : « l’allure d’un
opérateur est sa vitesse, instantanée, de production d’un effet utile ».
L’allure dépond :
  • De l’ambiance physique de l’atelier (bruit, température, …)
  • De l’effort physique normal de l’exécutant.
  • De l’aptitude de travail, savoir faire et la qualification correspondante au travail.
  • De l’état physique et psychique de l’exécutant (équilibre dans son ambiance familiale et professionnelle).

2 - Jugement d’Allure

Après observation, on peut remarquer que les exécutants travaillent suivant leur allure qui dépond de leur capacité mentale, physique, professionnelle et aussi leur état d’esprit du moment, D’où vient la nécessité de jugement d’allure.

Le jugement d’allure (J.A) est une estimation par laquelle on juge la vitesse de travail (allure) d’un exécutant par rapport à une vitesse de base appelée allure de référence.

L’allure de référence ou allure 100 est l’allure à laquelle en se réfère pour définir par comparaison l’allure d’un exécutant.
L’allure de référence est une allure ni trop petite ni trop grande, c’est celle qu’on peut qualifier de normale ou moyenne.

3 - But de jugement d’allure

Convertir le temps relevé Trel d’une quelconque allure en temps de référence T0, autrement dit : permettre de rechercher pour une opération donnée, le temps d’exécution normale à partir de temps relevé.
Le jugement est appliqué au temps observé pour obtenir un temps normalisé (lié à l’opération et non pas à l’opératrice).

Exemple :
L’ouvrière Malika exécute l’opération « coulisser col »
Son temps relevé = 25 s
Son Jugement d’allure = 80%

Malika travaille à une vitesse inferieure par rapport à une ouvrière normale, pour calculer le temps normal T0 pour exécuter cette opération, en utilise la formule de jugement d’allure :
T0 x 100 = Trel x 80
Donc T0 =25 x 80/100
T0 = 20s
La valeur normalisée 20s représente le temps qu’il faudrait à un opérateur pour accomplir cette opération (coulissage col) si celui-ci travaillant à l’allure normale.
Ce temps normal n’est pas le temps de référence de travail TA, puisque pour l’obtenir on doit appliques des coefficients majorateurs.

Remarques
  • 1 - L’allure de référence est l’allure d’un homme mesurant 1,68 m habillé normalement, non chargé, qui marche sur une route droite à la vitesse de 5 km/h, en faisant des pas de 75 cm, en température de 15° et humidité de 60%
  • 2 - Allure et Temps sont deux grandeurs inversement proportionnelles. Pour un travail bien déterminé plus le temps d’exécution diminue, plus l’allure augmente.
  • 3 – La mesure des temps s’effectue d’une manière objective (chronométrage), la mesure de l’allure est subjective (elle est appréciée par le chronométreur), l’efficacité du J.A, dépond donc de l’expérience professionnelle d’analyste.
  • 4 – les J.A dans les industries d’habillement, sont gradués de 5 en 5 : 60 . 65 . 70 . 75 . 80 . 85 . 90 . 95 . 100 . 105 . 110 . 115 . 120 . 125 . 130 . 135 . 140 . 145 . 150 .
  • 5 – L’allure d’une ouvrière résulte de la moyenne des allures relevées aux différentes périodes de la journée de travail.
  • 6 – Avant tout jugement d’allure, vérifier que l’exécutant utilise un mode opératoire correct et que les matériels intervenants dans le cycle ne subissent aucun changement.


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Stabilisation du chronométrage

1 - Stabilisation du chronométreur

C’est la précision avec la quelle le chronométreur lit les valeurs sur le chronomètre.
Elle peut se mesurer, en ce qui concerne les temps en se référant au tableau suivant, qui accorde un certain « droit à l’erreur » dans la stabilisation selon le type de chronométrage réalisé.


Formule




  Symbole
TB : Temps de bouclage, temps réel écoulé entre le début et la fin de la séance de chronométrage.
TR : Somme des temps relevés + Les Irrégularités.

2 - Stabilisation de l’opératrice

La stabilisation de l’opératrice, est également appelée stabilisation du poste. C’est le synonyme de la régularité de son travail.
Le poste est stable si :
  • Les temps d’un travail répétitif représentent des écarts négligeables.
  • L’ouvrière travaille à une vitesse régulière ce qui aboutit à un rendement régulier.
  • Régularités des modes opératoires.
  • L’exécutant utilise avec efficacité son matériel (automatisme des gestes opérationnels).
  • Régularité dans le grade de qualité du travail effectué.
Le taux d’aléas : ce taux, permet de mesurer d’une manière objective, l’importance des irrégularités liés au travail et de préciser si le poste est ou n’est pas stable.
Le tableau suivant, présente les degrés de stabilisation, généralement admis dans l’industrie de l’habillement.


Formule de calcul du taux d’aléas:








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