Blogging Begin: février 2014

vendredi 28 février 2014

HCTM

On passe un peu à ce qui traditionnel pour vous montrez une petite Diaporama présentant des habilles traditionnels Marocains ;) Si vous aimez laissez une petite trace ;)

Merci

THI

Je vous propose la liste des modules dont vous aurez besoin pour avoir ce titre de technicien spécialisé en technique d'habillement :

THP :

TSTH :

jeudi 27 février 2014

Quand cet acouphène n'est pas le résultat d'une certaine présence du diabète, d'hypertension ou de manque du vitamine B12....etc et quand surtout l'ORL ne trouve aucune anomalie cela se guérit facilement par ces petits éléments :

Marrube blanc
Propolis
Navet
L’huile d'olive

Marrube blanc

Huile d'olives

Propolis

Navet

_______________________________________

Tout d'abord prenez 1/4 cuillère du propolis trois fois par jours avant les repas. Puis vous avez deux autres solutions, c'est à vous de choisir :

Jus de navet (une goutte) + une goutte de l’huile d'olive et mettez ça dans l’oreille souffrant.
Une goutte du Marrube blanc + une goutte de l’huile d'olive et mettez ça dans l’oreille souffrant (si le mal a atteint les deux oreilles essayez une par une). Vous mettez cette goutte de fois par jour matin et soir ;)

mardi 25 février 2014

Guérir les palpitations du cœur

Si vous allez sur les forums de médecin vous allez tous lire que les palpitations ou les sensations au niveau du cœur que chacun exprime de sa façon : ils y a ceux qui disent une sorte d'arrêt, désordre des battement ......etc ce n'est que bénin, mais vous n'allez jamais voir une proposition de solution. Dans cet article, je vais montrez trois élément qui peuvent vous aidez à se débarrasser définitivement de ses sensation désagréable au cœur, à la poitrine. Vos aurez besoin de :

figue

Ail

L'huile d'olives

figue sec (1kg)
Ail (500 g)
L'huile d'olives (1/2 litre)

____________________________________

Vaporisez les figues et les ails (épluchés).
Mettez les dans une casserole après les avoir broyer et y ajouter de l'huile.
Délayez (à feu moyen) jusqu'à obtenir une sorte de pâte.
Mettez ça dans votre réfrigérateur après l'avoir mis dans bouteilles.
Prenez une demi cuillère avant chaque repas.

Voilà c'est fini, dès les 15 premiers jours vous aurez récupérez le manque de l’oxygène dans votre sang ce qui vous apportera de l'énergie .....etc.

Merci ;)

dimanche 23 février 2014

Les traînes et les surjupes

Les jupes longues avec ou sans traîne, les jupes pointues, les surjupes et les jupes ayant des parties drapées ou remontées sont généralement appropriées à une garde-robe du soir. Mais la plupart de leurs éléments décoratifs se retrouvent aujourd’hui sur les jupes de ville.
Leurs patrons se construisent en apportant des modifications, en longueur et en largeur, au bas d’une base de jupe droite. Toutefois, le sujet peut se révéler beaucoup plus complexe. Ici ne sont donnés que les principes élémentaires les plus souvent utilisés : ils sont indispensables pour élaborer les modèles de ce type
de vêtement.

Jupons

Le jupon est un soutien-jupe adapté à la largeur de la jupe pour en « gonfler » le volume. La forme et la qualité d’un jupon dépendent du « poids » du tissu qu’il doit soutenir.
Il peut être fait avec des volants de tulle rigide, ou dans un tissu léger (par exemple, une doublure avec des cerceaux glissés dans des coulisses). En général, il est séparé de la jupe. La taille est prise dans un ruban qui est lacé et ajusté par un noeud sur le dos.

Le patron du jupon est établi sur la base d’une jupe évasée, mais pour obtenir un jupon confortable et bien adapté à la jupe, il faut respecter quelques principes :
– le tour du bas du jupon doit être de 200 cm au minimum pour ne pas gêner ou limiter la marche ;
– le placement des cerceaux ou des volants ne doit pas être fait au hasard pour donner une jolie forme à la jupe et un bon confort : les cerceaux placés à la hauteur des genoux provoquent une gêne en marchant ; à mi-distance entre la taille et les cuisses, ils empêchent de s’asseoir. Le premier cerceau, s’il est nécessaire, doit être posé 18 à 20 cm en dessous de la taille, le deuxième, au niveau des cuisses, le troisième, à mi-distance entre les genoux et le bas du sol, le dernier, s’il est nécessaire, à environ 2 ou 3 cm du
bord en bas du jupon.

Remontée sur le dos

L’augmentation de volume en haut du dos de la jupe par des plis, par des fronces ou par une simple remontée sur le milieu dos se réalise sur le patron fini de la jupe évasée avec les modifications de la figure 1.
Pour ne pas déstabiliser la couture de côté, la couture du milieu dos et le bas de la jupe, les modifications sont faites sur le haut de la jupe.
Construire le dos avec une traîne (voir page 236).
1- Doubler au minimum la largeur du dos au niveau de la taille. Puis tracer une droite à partir du bas de la traîne
(fig. 1, en vert).
2- Ajouter la valeur des plis ou des fronces (fig. 1, en violet).
3- Joindre la ligne de côté par une courbe en respectant un angle droit avec le milieu dos pour ne pas avoir de pointe après le montage (fig. 1, en bleu).
Si les volumes du dos sont importants, il faut les soutenir soit par un tulle rigide froncé, séparé ou cousu
dans la ceinture de la jupe, soit par un soutien-panier qui est souvent utilisé pour les jupes faites dans un tissu
assez rigide et lourd.

Surjupe remontée sur les deux côtés

Pour obtenir le patron de cette surjupe, appliquer les modifications sur le tracé fini de la jupe évasée.
La figure 1 présente les erreurs les plus classiques dans la construction de ce type de patron ; la surjupe a été coupée sur le même patron que la jupe, ce qui provoque :
– un bas de surjupe trop large, avec des volumes et des plis supplémentaires ;
– un aspect général très différent du modèle présenté au départ.

Pour éviter ces erreurs, procéder de la façon suivante :
Fixer la longueur de la surjupe et la hauteur du départ des plis, ou de la fronce selon le choix (fig. 1), puis reporter ces mesures sur le patron fini de la jupe (fig. 2).
Tracer la ligne du bas de la surjupe (fig. 2, en vert), puis tracer deux lignes verticales jusqu’en bas (fig. 2, en rouge) sur lesquelles il faut reporter la valeur des plis. Ajouter 5 à 10 cm à la largeur de la surjupe des deux
côtés, pour qu’elle tombe sans tirer.
Tracer la ligne de côté en partant du niveau de départ des plis puis tracer le bas de la surjupe parallèlement au bas de la jupe (fig. 2, en bleu).
Tracer le dos de la même manière que le devant.

Surjupe remontée sur un côté

La surjupe est posée sur une jupe comme sur un fond, et c’est sur elle que l’on réalise toutes les fantaisies et les détails du modèle. Pour toutes ces raisons, l’aplomb de la surjupe doit suivre parfaitement celui de la jupe.

Pour obtenir le patron de cette surjupe, il faut utiliser le patron fini de la jupe auquel on applique desmodifications.
La figure 1 présente les erreurs les plus classiques dans la construction de ce type de patron ; la surjupe a été coupée sur le même patron que la jupe, puis remontée sur le côté, ce qui provoque :
– le déplacement de la couture du milieu dos ;
– le côté non remonté est raccourci et tiré vers les plis, dessous la jupe est « écrasée » par le manque de
largeur de la surjupe ; l’effet visuel et le résultat obtenu sont donc très différents du modèle présenté au départ.

Pour éviter ces erreurs, procéder de la façon suivante :
1- Sur la jupe, mesurer la hauteur de remontée puis la diviser par 2 ; le bas de la surjupe doit être au minimum rallongé de cette mesure.
Si la surjupe est coupée dans un tissu fluide, comme la mousseline, cet élargissement est suffisant ; si on utilise un tissu plus rigide, comme de la soie sauvage, il faut ajouter 5 à 10 cm de plus car les plis se forment avec plus de volume, ce qui prend plus de tissu.
2- Joindre avec une droite la ligne de taille, puis par une légère courbe tracer la ligne de côté élargie, du bas jusqu’à la ligne de bassin (fig. 2, en bleu).
L’élargissement doit être le même sur le côté dos et sur le côté devant et les deux côtés doivent être tracés par la même courbe.

Traîne classique

La traîne est un ajout sur la longueur du dos de la jupe. Elle est construite de la même manière sur les jupes larges et sur les jupes évasées.
Pour obtenir une jolie traîne qui se couche correctement à terre et qui ne « s’enroule » pas en marchant, il
faut respecter au moins deux règles très importantes :
1 – Le côté devant doit être coupé sur le même angle que le côté dos, pour que les deux lignes se détendent de la même façon, sinon la ligne la plus verticale (celle qui a été coupée sur le plus petit angle) va tirer davantage et va déformer la traîne en déplaçant la ligne de côté vers le
dos. Dans ce cas, l’aplomb de la jupe n’existera plus.
2 – La ligne du dos (milieu dos) ne doit pas être coupée en droit-fil, mais en biais (pas nécessairement
en plein biais) pour donner de la souplesse. Sinon, elle tire, se « casse » à l’endroit où la traîne commence à se coucher à terre. Cette ligne ne forme pas une courbe lisse.

Tracer le devant de la jupe (voir détails de la construction de la jupe évasée, dans le volume 1, Coupe à plat : les bases, page 136) avec la largeur en bas souhaitée, 150 cm par exemple (fig. 1). Puis placer ce patron sur une autre feuille de la largeur du tissu en respectant le droit-fil (fig. 2, en rouge).
Il est très important de savoir à l’avance la largeur du tissu car l’inclinaison du milieu dos dépend de celle-ci. Il y a toujours la possibilité d’élargir le tissu par un autre morceau, mais une couture d’assemblage sur la traîne ne donne pas toujours un joli effet.
Il est également très important que la ligne du milieu dos fasse un angle droit avec le bas de la traîne pour éviter une pointe sur la couture après l’assemblage.
Sur la figure 2 sont présentés différents tracés de longueur de traîne.

samedi 22 février 2014

Boléro à col montant avec revers

Tracer le patron de base du buste d’après les mesures données et avec l’élargissement nécessaire (ex. tour de poitrine + 4 cm).
Puis appliquer les transformations suivantes.
1- Construire un col montant d’une hauteur de 4 cm au maximum (pour les détails de la construction, voir volume 1, Coupe à plat : les bases, « Les cols unis », page 175).
2- Tracer un revers de col d’une largeur d’environ 10 cm, puis par une courbe fixer le bas du devant du boléro jusqu’à la ligne de côté à la hauteur souhaitée (ex. 12 cm au-dessus de la ligne de taille).
3- Placer une pince sur le milieu dos à sa valeur (obtenue par le calcul de la valeur à absorber à la taille, voir volume 1, page 22), puis tracer le bas du dos du boléro par une droite horizontale à la même hauteur que le bas du devant sur le côté.
La ligne bleue sur la figure 1 est une variante du bas du dos.

Après avoir terminé le tracé du patron du dos, pour pouvoir enlever la couture sur le côté (fig. 2, en jaune), accoler la ligne de côté devant avec la ligne de côté dos, soit en scotchant les deux patrons, soit en retraçant le nouveau patron.
Ce patron de boléro présente une couture au milieu du dos mais il est tout à fait possible d’enlever cette couture. Dans ce cas, il n’y a pas de pince de milieu dos (cette version s’adapte mieux aux grandes tailles).
En raison du col à-même (revers), le boléro est doublé dans le même tissu.
Couper la doublure dans le même patron.
Construire le patron de la manche avec une pince au niveau du coude d’après la longueur et la profondeur d’emmanchure (voir volume 1, « Les manches », page 59).
Ajouter autour du patron fini une couture de 1 cm.
Placer les crans de montage.

Bustier à balconnet

Tracer le patron de base du buste d’après les mesures données, puis suivre les indications ci-dessous pour obtenir le modèle présenté (ajouter l’élargissement en fonction de l’épaisseur du tissu et des baleines).
1- Sur le devant, tracer une ligne horizontale 2 cm au-dessus de la ligne d’emmanchure.
2- Diviser en deux la valeur à absorber à la taille (voir volume 1, Coupe à plat : les bases, page 22). Puis retracer le galbe de la poitrine avec la transformation de la première pince à la taille (voir page 221 et fig. 1). Puis prolonger les deux bras de cette pince en droite ligne jusqu’en bas.
3- Placer la deuxième pince de la taille à une distance d’environ 5 cm de la ligne de côté sur un axe à peu près parallèle à celui de la première pince.
4- Tracer la forme du balconnet en formant deux courbes ne dépassant pas les deux lignes horizontales tracées page 221 (2 cm au-dessus de la ligne d’emmanchure et 7 cm en dessous de la ligne de poitrine).

5- Sur le dos, tracer la ligne haute du bustier en creusant légèrement la ligne d’emmanchure en descendant de 0,5 à 1 cm au centre ; ce creusement permet l’ajustement naturel de la ligne haute du bustier après la fermeture de la pince.
6- Tracer la pince de milieu dos d’une valeur de 2 à 2,5 cm à une distance de 1 cm du milieu dos sur la ligne d’emmanchure.
7- Fixer la hauteur du bustier sur le côté (ex. 7 cm) et élargir le côté de 1 à 1,5 cm. À partir de ce point, tracer la nouvelle ligne de côté en rejoignant progressivement la taille. Les deux côtés (dos et devant) doivent former la même courbe.
8- Tracer les courbes du bas du bustier (dos et devant) selon la forme et la longueur du bustier souhaités.
Décalquer séparément les parties du patron du bustier (fig. 2 et fig. 3).
Couper la doublure et la toile dans le même patron.
Ajouter autour de chaque partie une couture de 1 cm.
Placer les crans de montage (très important).
Fermer le bustier sur le dos au moyen d’une fermeture séparable ou d’un laçage.

Bustier découpe en coeur

Tracer le patron de base du buste d’après les mesures données, puis suivre les indications données ci-dessous pour obtenir le modèle présenté (ajouter l’élargissement en fonction de l’épaisseur du tissu et des baleines).
1- Sur le devant, tracer une ligne horizontale 2 cm au dessus de la ligne d’emmanchure (fig. 1, en bleu).
2- Pour obtenir la découpe « en coeur » sur le milieu du devant, prolonger la ligne de la pince bretelle jusqu’en
bas du bustier. En bas, finir à 2 cm du milieu devant pour éviter les épaisseurs de couture.
3- Sur le devant, tracer la ligne haute courbe du bustier en partant du côté au niveau de la ligne d’emmanchure pour joindre la ligne bleue (fig. 1).
4- Diviser en deux la valeur à absorber à la taille (voir volume 1, Coupe à plat : les bases, page 22). Placer la première pince en vous référant à la page 221 et la deuxième pince à une distance d’environ 5 cm de la ligne de côté sur un axe à peu près parallèle à celui de la première.

5- Sur le dos, tracer la ligne haute du bustier en creusant légèrement la ligne d’emmanchure en descendant de 0,5 à 1 cm au centre ; ce creusement permet un ajustement naturel de la ligne haute du bustier après la fermeture de la pince.
6- Tracer la pince du milieu dos d’une valeur de 2 à 2,5 cm à une distance de 1 cm du milieu dos sur la ligne d’emmanchure.
7- Fixer la hauteur du bustier sur le côté (ex. 7 cm en dessous de la taille), puis élargir le côté de 1 à 1,5 cm. À partir de ce point, tracer la nouvelle ligne de côté en rejoignant progressivement la taille.
8- Tracer ensuite à angle droit les lignes du bas du bustier, dos et devant, en formant une légère courbe selon la forme et la longueur du bustier souhaitées.
Décalquer séparément les parties du patron du bustier (fig. 2 et fig. 3).
Couper la doublure et la toile dans le même patron.
Ajouter autour de chaque partie du patron fini une couture de 1 cm.
Placer les crans de montage (très important).

Bustier asymétrique

Constuire le patron de ce modèle à partir du patron de base du buste d’après les mesures données (ajouter
l’élargissement en fonction de l’épaisseur du tissu et des baleines).
Comme le devant est asymétrique, construire le patron du devant en entier (le dos peut être tracé par moitié).
1- Sur le devant, tracer une horizontale 2 cm au-dessus de la ligne d’emmanchure.
2- Retracer le galbe de la poitrine avec la transformation de la pince à la taille (voir page 221) puis prolonger les deux bras de la pince en droite ligne jusqu’en bas.
3- Par une courbe sur le côté droit, tracer une 1re pointe à partir de la ligne d’emmanchure à la hauteur souhaitée en prolongeant le bras droit de la pince. Prolonger le bras gauche de la pince jusqu’à la ligne tracée en , puis fixer sur une verticale la hauteur de la 2e pointe, plus courte que la 1re; par une légère courbe, joindre l’emmanchure gauche en passant par la ligne horizontale sur la pince bretelle.

4- Sur le côté gauche du devant, prolonger les deux bras de la pince à la taille de la longueur souhaitée (ex. 15 à 17 cm en dessous de la ligne de la taille pour le bras droit et environ 10 cm pour le bras gauche).

5- Sur le devant, fixer la hauteur du bustier sur les côtés et élargir les côtés de 1 à 1,5 cm. À partir de ce point, tracer les nouvelles lignes de côté en rejoignant progressivement la taille.
6- Tracer ensuite à angle droit la ligne du bas par une courbe différente sur le côté droit et sur le côté gauche.
7- Décalquer la ligne de côté devant puis la reporter sur le côté dos (les côtés dos et devant sont tracés par la même courbe). Puis tracer la ligne du bas par une courbe.
8- Sur le dos, tracer la ligne haute du bustier en creusant légèrement la ligne d’emmanchure en descendant de 0,5 à 1 cm au centre ; ce creusement permet un ajustement naturel de la ligne
haute du bustier après la fermeture de la pince.
9- Tracer la pince de milieu dos d’une valeur de 2 à 2,5 cm à la distance de 1 cm du milieu dos sur la ligne d’emmanchure.
Décalquer séparément les parties du patron du bustier (fig. 3 et fig. 4).
Ajouter une couture de 1 cmautour de chaque partie du patron fini.
Placer les crans de montage (très important).
Couper la doublure et la toile dans le même patron.
Fermer le bustier sur le dos au moyen d’une fermeture séparable ou d’un laçage.

Bustier découpe droite

Constuire le patron de ce modèle à partir du patron de base du buste d’après les mesures données (ajouter
l’élargissement en fonction de l’épaisseur du tissu et des baleines).
1- Sur le devant, tracer une horizontale 2 cm au-dessus de la ligne d’emmanchure (fig. 1, en bleu).
2- Fixer la profondeur du décolleté souhaité. Tracer ensuite la ligne haute du bustier par une courbe partant de la ligne d’emmanchure. Sa hauteur doit être sur la ligne bleue ou au-dessus car si elle est tracée plus bas, la poitrine se dévoile trop.
3- Retracer le galbe de la poitrine avec la transformation de la pince à la taille (voir page 221), puis, prolonger les deux bras de la pince en droite ligne jusqu’en bas.
4- Sur le dos, tracer la ligne haute du bustier en creusant légèrement la ligne d’emmanchure en descendant de 0,5 à 1 cm au centre ; ce creusement permet un ajustement naturel de la ligne haute du bustier après la fermeture de la pince.

5- Tracer la pince de milieu dos avec sa valeur (obtenue par le calcul de la valeur à absorber à la taille, voir volume 1, Coupe à plat : les bases, page 22) et à la distance de 1 cmdumilieu dos sur la ligne d’emmanchure. Prolonger en ligne droite jusqu’en bas les deux bras de la pince dos.
Les oeillets métalliques sont posés à la distance de 1 à 1,5 cm du bord, à partir de la taille, car c’est au-dessus de la taille que s’effectue l’ajustement du bustier avec le laçage.
6- Fixer la hauteur du bustier sur le côté et élargir le côté de 1 à 1,5 cm. À partir de ce point, tracer la nouvelle ligne de côté en rejoignant progressivement la taille.Tracer ensuite à angle droit la ligne du bas par une courbe.
Procéder de même pour le devant et le dos.
7- Construire une patte d’une largeur de 15 cm environ et d’une longueur égale à la longueur du dos à partir de la ligne d’emmanchure jusqu’à 2 cm en dessous de la taille (fig. 1, en rouge). Cette patte est cousue à l’intérieur du bustier, elle sert à cacher la partie de peau restant visible une fois le dos
lacé, ce qui est plus esthétique.
Décalquer séparément les parties du patron du bustier (fig. 2 et fig. 3).
Couper la doublure et la toile dans le même patron.
Ajouter autour de chaque partie du patron fini une couture de 1 cm.
Placer les crans de montage (très important).

Construction de la pince à la taille du bustier

Cette pince permet de bien ajuster le bustier au galbe de la poitrine.
Tracer le patron de base du buste d’après les mesures données, avec les pinces à la taille à leurs valeurs (obtenues par le calcul de la valeur à absorber à la taille, voir volume 1, Coupe à plat : les bases, page 22).
1- Remonter la ligne d’emmanchure de 2 cm, puis reporter sur cette nouvelle ligne une courte droite verticale située à gauche de l’axe de la pince, à une distance égale à la moitié de la différence entre la mesure du
tour de poitrine et la mesure du tour du corps au-dessus de la poitrine (fig. 1, ligne bleue verticale).
Ex. tour de poitrine = 92 cm; tour du corps au-dessus de la poitrine = 88 cm; 92 – 88 = 4 cm; 4 : 2 = 2 cm.
2- Sur l’axe de la pince, placer une ligne horizontale 7 cm en dessous de la ligne de poitrine, puis reporter sur cette nouvelle ligne une courte droite verticale située à gauche de l’axe de la pince, à une distance égale à la moitié de la différence entre la mesure du tour de poitrine et la mesure du tour du corps en dessous de la poitrine (fig. 2, ligne bleue verticale).
Ex. tour de poitrine = 92 cm; tour du corps en dessous de la poitrine = 84 cm; 92 – 84 = 8 cm; 8 : 2 = 4 cm.
3- Joindre par des droites la pince à la taille aux points ajoutés en et (fig. 2, en jaune).
4- Arrondir les angles qui se sont formés lors de la construction (fig. 3).
Les crans sont indispensables pour obtenir la forme souhaitée ; les faire correspondre au moment du montage.

Attention !
Pour la construction du patron d’un bustier, ne jamais ajouter d’élargissement aux mesures.

Mesures spécifiques du bustier

Le bustier a conservé la structure du corset porté autrefois en dessous d’un vêtement pour donner une jolie forme à la silhouette, et la possibilité, par sa rigidité, de remodeler la taille ou la poitrine.
La construction d’un patron de bustier nécessite d’avoir deux mesures supplémentaires :
1- la mesure du tour du corps au-dessus de la poitrine ; cette mesure est nécessaire pour bien ajuster le haut du buste car toutes les coutures sont garnies par des baleines (tige flexible servant d’armature), ce qui peut facilement détendre (faire bâiller) le décolleté ;
2- la mesure du tour du corps en dessous de la poitrine ; cette mesure offre la possibilité de redessiner, remonter ou retenir la poitrine. Elle permet l’ajustement précis du galbe de la poitrine.

Les bustiers

Le bustier offre un large éventail de formes en raison des nombreux types de découpe possibles. Il est souvent pourvu de broderies ou de dentelles et fermé par des lacets. Son style, très raffiné, est approprié à une garde-robe du soir.
Le principe du bustier est de suivre d’aussi près que possible les formes du corps et si besoin de remodeler la silhouette (affiner la taille, remonter la poitrine) comme le faisait autrefois le corset.
La construction du patron d’un bustier ne pose pas de problème particulier ; la difficulté réside dans le montage (baleines, toile, doublure), qui exige d’avoir un minimum d’expérience en couture et en techniques de mode.

Les modèles de bustiers

La petite collection de modèles de bustiers présentée ici permet d’étudier l’ensemble de la technique de construction. Cette technique simple, appliquée sur la base du buste, ouvre la possibilité d’élaborer ensuite par soi-même des patrons d’autres modèles avec de multiples découpes décoratives.
Le patron d’un bustier contient beaucoup de morceaux qui se ressemblent, il est donc primordial de ne pas oublier de placer les crans de repère et de montage.
Les tracés sont généralement construits sans élargissement.

vendredi 21 février 2014

Les capes

La cape est un vêtement de dessus sans manches, avec deux ouvertures pour passer les mains et les bras (appelées passe-bras), qui entoure le corps en enveloppant aussi les bras. Elle peut être pourvue d’un col et/ou d’une capuche.
Hormis le poncho et la toge, pour lesquels les patrons sont exécutés sur la base d’un carré ou d’un rectangle, toutes les autres variantes de capes, droites, larges, courtes, etc., sont généralement réalisées sur la base du patron dos et devant du buste, en respectant l’inclinaison des épaules (afin de maintenir l’équilibre de la silhouette).

Base de la construction des capes

Les modèles de capes

Les modèles présentés ici, cape droite, cape large avec découpe en biais (burnous), poncho… permettent de mettre en pratique les techniques principales de construction de patrons de capes. Il sera ensuite facile de les appliquer pour exécuter d’autres modèles.